Comment contrôler un tableau électrique ?

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Le disjoncteur est une pièce centrale du panneau électrique. Je lui ai donné un article complet ici. Et quand il y a une panne de courant, elle est parfois remise en question. Alors, comment tester un disjoncteur ? Quelles sont les pannes électriques des commutateurs les plus récurrents ? Voici quelques idées de réflexion.

Avant de tester un disjoncteur, découvrez comment il fonctionne et connectez :

Vous devez d’abord revenir à la base avant d’envisager un dépannage sur un disjoncteur. Il y a quatre informations essentielles à connaître sur le disjoncteur de séparation installé dans le panneau électrique.

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  • Les agit comme un corps protecteur contre surcharge ou court-circuit électrique. Il s’agit d’une protection magnéto-thermique.
  • Il vous permet également d’éteindre l’alimentation d’un circuit électrique afin de pouvoir travailler dessus.
  • Il est alimenté en amont par un disjoncteur différentiel. La connexion avec elle est effectuée via un peigne électrique.
  • En aval est le début du circuit électrique.

Sur la base de ces informations, je proposerai plusieurs méthodes qui vous permettent de tester un disjoncteur.

Outils pour tester un disjoncteur (et corriger le défaut)

Je vais parler de certains des outils de la suite et je dois les présenter pour que vous puissiez travailler dans les bonnes conditions et surtout en toute sécurité.

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Les paramètres du multimètre pour tester un disjoncteur :

Le multimètre est le dispositif de base qui vous permet de faire des mesures électriques.

Il est essentiel quand il s’agit de résoudre des problèmes dans un panneau électrique.

Pour tester un disjoncteur, il existe deux paramètres utiles :

  • Le voltmètre : Il est utilisé pour mesurer la tension aux bornes du disjoncteur.
  • Le test de continuité : Aide à savoir si la circulation du courant peut avoir lieu.

A gauche, le multimètre en position de test de continuité. Droite, position du voltmètre Le tournevis électrique isolé :

Les disjoncteurs sont, le plus souvent, équipés de vis pour serrer les connexions.

Pour intervenir sur un disjoncteur une fois les différents tests effectués, vous devez utiliser un tournevis.

Mais soyez prudent, pas seulement n’importe quel tournevis.

Il est nécessaire d’utiliser un tournevis isolé électricien. Oui, car même si les interventions que je propose doivent être désactivées, le danger est présent. Par conséquent, il est nécessaire de prêter une attention maximale et de travailler avec un tournevis adapté au travail électrique.

Étapes pour tester un disjoncteur :

Quand je parle de tester un disjoncteur, il ne s’agit pas de tester les caractéristiques du court-circuit ou de la surcharge.

En fait, ces deux phénomènes sont difficiles à recréer en toute sécurité.

L’ essai du disjoncteur sera donc limité à :

  • Vérifiez la connexion correcte du disjoncteur.
  • Vérifiez le serrage correct des connexions.
  • Effectuer des mesures de tension.

Sécurité :

Je l’ai déjà mentionné au début de l’article, mais une piqûre d’appoint est essentielle étant donné le danger du courant électrique. Certaines mesures ci-dessous sont mises sous tension. Vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour travailler en toute sécurité.

Lors du dépannage ne nécessite pas de tension, il est nécessaire de travailler absolument. L’utilisation d’outils isolés est essentielle (comme le tournevis que j’ai mentionné ci-dessus).

Strictement parlant, vous devez être activé et équipé d’une protection DPI pour effectuer les mesures et gestes suivants :

Vérifiez la connexion correcte du disjoncteur :

Ce type de contrôle permet d’abord de déterminer si le commutateur est connecté au bon endroit. Si ce n’est pas le cas, cela n’empêche pas nécessairement le fonctionnement du disjoncteur, mais cela peut poser un problème de sécurité.

La position dans le panneau électrique :

Le disjoncteur est installé dans l’armoire électrique sur le rail DIN de ce dernier. Il doit être placé derrière un disjoncteur différentiel résidentiel de 30 mA . C’est obligatoire.

Dans la bonne direction :

Cela semble évident, mais L’interrupteur s’adapte de telle sorte que les symboles et les écritures lisent de la bonne manière.

Ne riez pas, j’ai déjà vu lors du dépannage des commutateurs montés à l’envers !

La connexion amont :

En amont, aux bornes élevées du disjoncteur, il doit être connecté au disjoncteur différentiel 30mA avec un peigne électrique.

La connexion en aval :

En aval, aux bornes basses du disjoncteur, se trouvent les câbles électriques qui alimentent un circuit : prise électrique, éclairage…

 

Vérifiez le verrouillage (pour les bornes à vis) :

Un mauvais serrage à un interrupteur est souvent la base d’une défaillance électrique.

Cette vérification doit être désactivée absolument.

  • L’ alimentation doit être coupée au niveau du connexion principale. L’installation électrique dans son ensemble doit être éteinte. L’ensemble du panneau électrique sera également éteint, ce qui vous permet de travailler avec piété et en toute sécurité.
  • Pour être sûr à 100%, il est nécessaire d’effectuer une vérification de la dernière absence de tension aux bornes principales du panneau électrique et du disjoncteur affecté (avec le multimètre en position voltmètre).

Une fois ces deux étapes validées, vous pouvez tester le serrage des connexions du disjoncteur. Cela devrait être fait avec un tournevis isolé, même si l’installation électrique est éteinte.

Tout d’ abord, vous devez tester les bornes des connexions de commutateur au niveau des vis du peigne électrique (phase et neutre).

Ensuite, vous devez vérifier le serrage au niveau du câblage électrique (départ vers le circuit).

Ces fils doivent être maintenus fermement dans la cage de chaque borne de disjoncteur. Il ne doit pas y avoir de dégagement au risque de déclencher un arc électrique. C’est un risque d’incendie potentiel.

Phase/continuité de l’essai neutre :

Cette mesure est également effectuée à l’extérieur. Il aide à savoir s’il n’y a pas de problème de continuité entre la phase et le neutre du disjoncteur.

Pour que cette mesure soit valide, le commutateur doit être déconnecté en amont et en aval. Par conséquent, il n’y a pas de charges errantes connectées au disjoncteur.

Par la suite, un multimètre doit être utilisé en position d’essai de continuité.

En amont de l’interrupteur, il ne doit pas y avoir de continuité entre la phase et le neutre.

Test de continuité sur les bornes en aval d’un interrupteur Devant le disjoncteur, il ne doit pas y avoir de continuité entre la phase et le neutre.

Disjoncteur en position ON :

  • Doit avoir continuité entre le terminal neutre en amont et le terminal neutre en aval. Si ce n’est pas le cas, c’est parce que le commutateur est défectueux.
  • De même, une continuité doit être présente entre le terminal de phase amont et le terminal de phase aval.

Interrupteur automatique en position OFF :

  • Il ne doit pas avoir de continuité entre le terminal neutre en amont et le terminal neutre en aval. Si ce n’est pas le cas, c’est parce que le commutateur est défectueux.
  • De même, il ne doit pas y avoir de continuité entre le terminal de phase amont et le terminal de phase en aval.

Vérifier les niveaux de tension électrique :

Une fois les deux essais précédents terminés, les niveaux de tension doivent être vérifiés.

Cette étape se fait sous tension :

  • Le commutateur de connexion doit alors être en position ON/I.
  • Aussi le disjoncteur différentiel qui protège le disjoncteur du circuit affecté par l’essai doit être en position ON/I.

Tester un interrupteur, valeur de tension électrique en amont :

La première mesure de tension est effectuée aux bornes amont (supérieures) du disjoncteur. Pour un interrupteur monophasé, la mesure de la tension entre les bornes de phase et les bornes neutres doit indiquer 230V.

Si ce n’est pas le cas, le problème est en amont du disjoncteur. La tension électrique doit être contrôlée au niveau du disjoncteur différentiel et du bornier du panneau électrique. Il peut y avoir un faible resserrement à ces niveaux.

Tester un disjoncteur, valeur de tension électrique en aval :

Si la tension est présente en amont de l’interrupteur, il y a deux tests à effectuer.

Le disjoncteur affecté par l’essai est en position OFF /0 : La mesure de la tension dans les bornes en aval (en bas) du disjoncteur doit être zéro (0 V/zéro volts) Si ce n’est pas le cas, le commutateur est défectueux, il doit être remplacé.

Mesure de la tension aux bornes d’un interrupteur positionné à 0 Le disjoncteur affecté par l’essai est en position ON /1 : la mesure de tension aux bornes en aval (en bas) du disjoncteur doit être de 230 V. Le disjoncteur laisse passer le courant électrique, et la tension en amont et en aval doit être identique. Si ce n’est pas le cas, l’interrupteur est défectueux, il doit être remplacé.

La conclusion

Un voltmètre, un tournevis isolé et une petite méthode. Tester un disjoncteur n’est pas une étape compliquée. Mais le plus important, cela doit être fait en toute sécurité.

Les trois étapes, vérifier la bonne connexion, verrouiller les bornes et mesurer les tensions électriques, vous permettront de sortir de la plupart des défaillances électriques au niveau du disjoncteur.

Vous devrez peut-être inspecter un peu plus loin si le résultat ne donne pas satisfaction.

Allez plus loin avec AFA contrôle

Vous venez de le lire, contrôler un tableau électrique ne nécessite pas forcément de grandes connaissances en électricité. Cela peut être effectué avec très peu de matériel. Attention, il faut toutefois rester prudent avec l’électricité. Il faut garder en tête qu’il y a plus de 200 décès par an, dû à une mauvaise manipulation ou à une trop grande confiance en soi. Il faut aussi ajouter plus de 4000 accidents graves. Ainsi, si vous vous lancez dans de gros travaux électriques, il est essentiel de faire appel à une société, comme AFA Contrôle, une fois le chantier terminé, pour réaliser un Consuel. 

Pour celles et ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, voici une rapide définition. Il s’agit de réaliser un examen précis et détaillé de votre nouvelle installation électrique. Ce contrôle doit être effectué par un organisme accrédité. Il va donc vérifier si vous avez bien respecté la norme NFC 15_100. Dans cette norme, vous allez trouver par exemple :

  • l’emplacement des prises
  • l’intensité du courant 
  • le nombre de prises de terre qui doivent être présentes
  • … 

Il faut savoir que sans ce document, votre fournisseur en électricité est en droit de refuser purement et simplement le raccordement. Attention également de ne pas vous y prendre au dernier moment, puisqu’il faut en moyenne entre 15 et 20 jours entre le dépôt du dossier et la visite de l’expert. En revanche, le document est émis dans la journée, si bien entendu l’installation est correcte. Dans le cas contraire, vous devrez faire les modifications et attendre le second passage de l’organisme de contrôle. Enfin, pour en finir avec ce Consuel, sachez que ce passage d’expert est facturé entre 130 et 150 euros. Bien entendu, en cas de contre visite, le prix va grimper encore un peu plus.