Alors que les chiffres pour le nombre de nouveaux prĂȘts immobiliers commencent Ă sembler annoncer une grande annĂ©e 2020, malgrĂ© les circonstances, nous entendons cela et nous lever des alertes et des appels de courtiers CrĂ©dit et les professionnels de l’immobilier dĂ©noncent une exacerbation des conditions d’accĂšs au crĂ©dit par les banques. Bien, mal ? Quelle attitude les candidats rencontrent-ils pour les investissements immobiliers, surtout par rapport Ă la crise de Covid ?
Bien sĂ»r, cette annĂ©e, cela aura Ă©tĂ© compliquĂ© et sans prĂ©cĂ©dent dans de nombreux domaines. Il convient de rappeler que 2020 a commencĂ© par une restriction de l’accĂšs au crĂ©dit sous l’influence du Conseil de haute stabilitĂ© financiĂšre (HCSF), qui, dĂšs la mi-dĂ©cembre 2019, a demandĂ© aux banques d’accorder une attention particuliĂšre Ă l’endettement des mĂ©nages. Des recommandations, nous sommes rapidement passĂ©s aux critĂšres grĂące au relais fort et martelĂ© du gouverneur de la Banque de France (membre influent…) Ă partir de la fin du mois de janvier.
En fait, elle rĂ©glemente davantage la rĂ©partition des crĂ©dits Ă taux faible et Ă taux fixe par le systĂšme bancaire que de protĂ©ger fondamentalement les mĂ©nages ayant le taux de dĂ©faut le plus bas d’Europe.
Plan de l'article
Une premiÚre moitié de 2020 en demi-ton
Puis Ă©mergĂ© la vague de l’Ă©pidĂ©mie qui s’est propagĂ©e rapidement et a finalement conduit Ă l’endiguement Ă la mi-mars. Et lĂ , tout le monde s’est retrouvĂ© dans une situation qui jusqu’Ă prĂ©sent a Ă©tĂ© inimaginable. Les uns les autres organisĂ©s de la meilleure façon possible, mais l’absence de mouvement des agents Ă©conomiques a saisi le systĂšme. Les banques ont traitĂ© des dossiers qu’elles n’avaient pas eu le temps d’examiner Ă la fin de 2019 (certains dossiers ont Ă©tĂ© publiĂ©s en mai 2020 !). Or comme la fin de l’annĂ©e 2019 a Ă©tĂ© trĂšs actif, renforçant le record des transactions et des crĂ©ances, le premier semestre 2020 a Ă©tĂ© fortement influencĂ© Ă partir de la production Ă bord fin 2019.
Ă la mi-mai, avec dĂ©confinement, et sachant que c’est traditionnellement une pĂ©riode trĂšs active de l’annĂ©e dans l’immobilier (approche des vacances d’Ă©tĂ©, changements professionnels, fin d’annĂ©e scolaire… qu’il y a recherchĂ© en ajoutant les effets sociaux de la pĂ©riode de confinement sur les mĂ©nages), nous avons assistĂ© Ă une ruĂ©e sur le marchĂ©, qui a provoquĂ© la surchauffe de l’activitĂ© de crĂ©dit. Lorsque le HCSF a examinĂ© ses recommandations au dĂ©but du mois d’aoĂ»t, en prĂ©cisant Ă©galement certains points qui laissent aux banques une marge de manĆuvre, cela a fortement freinĂ© les accords bancaires qui ont Ă©tĂ© observĂ©s alors que, dans le mĂȘme temps, la demande s’intensifiait encore.
Le second confinement et sa privation du droit d’accĂšs pour les professionnels de l’immobilier ont complĂ©tĂ© des paradoxes cette annĂ©e entre la forte demande des mĂ©nages, les conditions de taux entre plus bas historiquement, et critĂšres l’attribution plus rigoureuse et la froideur des banques, compte tenu d’un avenir incertain quant Ă la participation au marchĂ© et aux effets Ă©conomiques de la crise.
En consĂ©quence, 2020 montrera la production de prĂȘts immobiliers autour de 200-210 milliards d’euros (y compris les renĂ©gociations pour environ 30 milliards), ce qui la place comme une trĂšs belle annĂ©e. Avec, en parallĂšle, un taux de rejet des banques de fichiers qui est passĂ© de 5 Ă plus de 13 %, sachant que ces dĂ©chets ne comprennent pas les fichiers bloquĂ©s par les courtiers (prĂšs de 40 % de la part de marchĂ© de toute façon) et dont le taux de rejet Ă premiĂšre analyse a parfois atteint 30%.
Accessoires de signature et investisseurs intéressés
Mais les fameux critĂšres du HCSF n’expliquent pas tout. D’autant plus que si les professionnels critiquent l’application de ces critĂšres tels qu’ils sont, ils incluent Ă©galement la composante prĂ©ventive de l’endettement des mĂ©nages. Il fait valoir que d’autres Ă©lĂ©ments tels que le reste de la vie ou les particularitĂ©s de la comptabilitĂ© des revenus locatifs ne sont pas pris en compte dans le calcul de la dette, en particulier. Mais alerter l’intĂ©rĂȘt d’un apport ou d’une prudence dans le poids de la charge de remboursement est assez sain.
C’est que, dans le respect de ces « recommandations » (les banques doivent envoyer chaque mois Ă la Banque de France un rapport dĂ©taillĂ© sur les dossiers Ă©mis par dĂ©rogation Ă ces critĂšres), nous excluons effectivement pour la premiĂšre fois les acheteurs, qui ont souvent des revenus plus modestes ou Ă©volutifs, mais aussi les investisseurs en raison de l’absence d’un calcul diffĂ©rentiel entre les frais de remboursement et les loyers reçus ou perçoivent, avec la consĂ©quence de l’accentuation de la division sociale dans l’accĂšs Ă la propriĂ©tĂ©.
Sans parler du taux d’usure qui pose un Ă©norme problĂšme pour toute la chaĂźne de crĂ©dit. Ce taux, calculĂ© trimestriellement par la Banque de France, dĂ©termine lĂ©galement le taux annuel effectif maximal auquel un prĂȘt peut ĂȘtre accordĂ© pour le trimestre suivant. Et dans la pĂ©riode actuelle de taux bas â probablement durablement bas pour ne pas freiner la reprise Ă©conomique â l’impact de l’intĂ©rĂȘt dans le calcul du TAP est presque marginale par rapport Ă d’autres composantes, telles que les coĂ»ts d’archivage, les coĂ»ts de garantie et surtout l’assurance emprunteur.
Si le taux d’intĂ©rĂȘt peut ĂȘtre nĂ©gociĂ© trĂšs favorablement, la politique de la banque de crĂ©dit en termes de frais d’application ou de garantie ou de prime d’assurance, en cas de situation de santĂ© prĂ©cise ou la nature des risques Ă couvrir ; il peut peser lourdement dans le calcul et transformer l’affaire en irrecevabilitĂ©.
Effet COVID et analyse des risques bancaires
Dans un premier temps de confinement, les banques ont cherchĂ© Ă projeter les effets de la crise et les dispositions pour soutenir l’Ă©conomie Français. Nous avons donc constatĂ© une diminution de certains points d’Ă©tude des risques, ce qui est tout Ă fait normal. Pendant l’extension du confinement, les banques ont favorisĂ© les quelques dossiers « sans risque », qui exclut Ă©galement les personnes travaillant dans des secteurs touchĂ©s de maniĂšre plus durable : Ă©vĂ©nements, hĂŽtels et restaurants, commerce de dĂ©tail non alimentaire, transport aĂ©rien, etc. du chĂŽmage partiel, l’accent a Ă©tĂ© mis sur la soliditĂ© des entreprises, tandis que le nombre de faillites, qui ont fait l’objet d’une forte publicitĂ©, a augmentĂ©. Le rebond (rĂ©cupĂ©ration !) Ă©tĂ© a rĂ©tabli la confiance aux banques, en particulier que les dispositifs du soutien ont Ă©tĂ© maintenus au moins jusqu’Ă la fin de 2020.
Le second endiguement dĂ©fie les banques parce qu’il y a peur d’une vague de difficultĂ©s Ă©conomiques au dĂ©but de 2021, plus ou moins fortes selon la durĂ©e et la gravitĂ© des contraintes sanitaires. L’annonce d’un vaccin efficace et l’engagement du gouvernement et de la Banque centrale europĂ©enne Ă l’Ă©gard de la zone euro risquent de redĂ©finir les rĂšgles de concession, mais il subsiste de graves incertitudes.
Comment emprunter aujourd’hui ?
Pour ceux qui veulent s’engager dans un projet d’achat et qui devront emprunter, il est d’abord nĂ©cessaire de distinguer si c’est l’acquisition d’une rĂ©sidence principale ou autre. En fait, l’achat de logements occupĂ©s pour sa vie quotidienne prend moins en compte les notions de prix et les perspectives du marchĂ©. Il est plus influencĂ© par sa situation, son niveau de performance, son Ă©volutivitĂ©, son environnement.
Sauf pour un Ă©vĂ©nement de la vie, nous sommes partis y vivre pendant quelques annĂ©es. Nous devons donc comprendre la situation actuelle : locataire ou dĂ©jĂ propriĂ©taire. Certes, un emprunteur qui a une propriĂ©tĂ© devra gĂ©rer le sort de sa propriĂ©tĂ© actuelle. Le crĂ©dit-bail pour couvrir la le remboursement des prĂȘts est la question du taux d’endettement selon les normes HCSF. Cela peut le bloquer dans son nouvel achat. Ătant donnĂ© que le marchĂ© des prix s’est trĂšs bien dĂ©roulĂ©, les banques n’ont pas vraiment renforcĂ© les conditions de leurs prĂȘts relais, sauf dans les zones oĂč il y a peu de transactions ou dans le cas d’actifs atypiques. L’utilisation du relais est donc possible, d’autant plus que les taux d’intĂ©rĂȘt sont toujours bas.
Pour les premiers utilisateurs ou les locataires, les deux points essentiels Ă examiner avant de commencer sont la contribution personnelle et le fonctionnement des comptes bancaires. La banque prĂ©voit l’impact du remboursement dans le budget et vĂ©rifiera si l’Ă©chĂ©ance future du prĂȘt est compatible avec le prix du loyer actuel et la capacitĂ© de gĂ©nĂ©rer des Ă©conomies.
Comme nous le savons tous, l’achat de logements neufs conduit souvent Ă des coĂ»ts supplĂ©mentaires, ce qui peut soulever la question du poids des dĂ©penses de logement sur le revenu en fonction de de style de vie. Bien sĂ»r, la rigueur dans la gestion des comptes est un critĂšre soigneusement examinĂ©.
En ce qui concerne les investissements louĂ©s, la position actuelle des autoritĂ©s de rĂ©gulation est insupportable. Il n’est pas logique de conserver un intĂ©rĂȘt fiscal dans une dette optimisĂ©e sur les revenus fonciers et de pĂ©naliser autant l’investisseur. Surtout parce qu’il contribue ainsi Ă la fluiditĂ© du marchĂ© immobilier en accompagnant les besoins en logement des Français.
L’attention doit d’abord ĂȘtre activĂ©e pour assurer le projet. Par exemple, ne pas hĂ©siter Ă souscrire une assurance garantie pour le loyer impayĂ© ou mĂȘme le manque de location. Il existe Ă©galement des garanties pour la remise en Ă©tat des logements dĂ©tĂ©riorĂ©s. Tout ce qui peut Ă©viter le risque de dĂ©penses supplĂ©mentaires ou de manque de revenus locatifs est bon Ă regarder.
L’ intĂ©rĂȘt du logement pour les Français
Achat L’immobilier est un investissement important en termes de changement de vie, de dĂ©penses et de passifs. Ces derniĂšres annĂ©es ont Ă©tĂ© euphoriques et parfois les consĂ©quences de l’accĂšs Ă la propriĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă tort. L’appĂ©tit des mĂ©nages pour les investissements immobiliers n’est pas niĂ©, car toutes les enquĂȘtes effectuĂ©es au cours de cette pĂ©riode de confinement spĂ©ciale le confirment. Plus de 3 Français sur 4 placent le logement dans leurs projets ou leurs grandes prĂ©occupations.
Un tel projet se prĂ©pare. Une enquĂȘte rĂ©cente menĂ©e par Opinion Way pour Artemis Brokerage montre que 8 Français sur 10 se sentent plus difficiles Ă accĂ©der au crĂ©dit et que seulement 16 % des rĂ©pondants ont poursuivi leurs projets aprĂšs la dĂ©limitation. L’anxiĂ©tĂ© naturelle d’entreprendre un achat de cette importance est renforcĂ©e par la pĂ©riode actuelle. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© absolue de bien prĂ©parer ce projet. Cependant, 61% des personnes de cette mĂȘme enquĂȘte prĂ©disent de le faire en exhortant un courtier en prioritĂ©.
Les avantages dâune banque qui pratique le diffĂ©rentiel
Une banque qui pratique le calcul diffĂ©rentiel permet effectivement de profiter de certains avantages. Comme vous le savez, pour que votre dossier soit acceptĂ©, le conseiller va vĂ©rifier diffĂ©rents points dont votre capacitĂ© de remboursement. Pour cela, il va calculer votre taux dâendettement. Et selon la rĂšgle, ce taux ne doit pas dĂ©passer 35%. Pourtant, le calcul diffĂ©rentiel permet de contourner cette rĂšgle. En effet, ce type de calcul prend en compte la diffĂ©rence entre les revenus et les charges.
Heureusement, il existe aussi diffĂ©rents types de banques qui pratiquent le diffĂ©rentiel. On peut citer Ă titre dâexemple le CrĂ©dit agricole, la Caisse dâĂ©pargne, le CrĂ©dit foncier, le CrĂ©dit populaire, la LCL et la CIC. Pour mieux comprendre le calcul diffĂ©rentiel, consultez le site spĂ©cialisĂ© dans ce domaine. Concernant le choix de la banque, pensez Ă choisir selon votre profil : chef dâentreprise, salariĂ©s en CDI, fonctionnaires, etc. Quoi quâil en soit, il existe aussi des banques qui acceptent les CDD.
Pour bien choisir lâĂ©tablissement financier qui accepte le calcul diffĂ©rentiel, vous devez Ă©galement prendre en compte votre apport personnel. En effet, il est aujourdâhui possible de trouver des banques qui octroient un financement avec trĂšs peu ou mĂȘme sans apport. Bien entendu, il ne faut pas oublier de considĂ©rer le type et la durĂ©e du prĂȘt.




















































